Etude physico-chimique et piscicole d'une lône du Haut-Rhône français. Analyse de plusieurs méthodes d'observation et de comptage des poissons en eau courante
Résumé
Avant-propos
Ce mémoire regroupe deux parties distinctes, l'une consacrée à l'étude physico-chimique et piscicole d'une lône du Haut-Rhône français, l'autre à une analyse succincte des méthodes d'observation et de comptage des poissons en eau courante.
L'étude physico-chimique de la lône a consisté essentiellement en une comparaison de ses caractéristiques avec celles de ses deux affluents et dans l'observation des relations qui pouvaient exister entre ces deux compartiments de écosystème rhodanien.
L'étude piscicole, d'une extrême complexité, a été limitée à la connaissance du peuplement et à ses fluctuations en fonction des paramètres physiques du milieu (abris, variation du débit).
Résumé
Première partie :
La lône des Brotteaux, bras secondaire du Haut-Rhône français, est située entre les ponts d'Evieu et de Groslée (carte IGN, 1/50 000, N°XXXII-32, LA TOUR DU PIN).
Partiellement fermée à l'amont par un barrage, elle reçoit deux petits affluents (la Save et l'Huert) dont les caractéristiques physico-chimiques sont celles d'une eau karstique (riche en bicarbonates).
La corrélation sulfates-bicarbonates définie par JUGET et coll. en 1976 pour le Haut-Rhône français, a montré qu'il n'y avait pas d'influence par sous-écoulement de ces deux rivières sur la lône.
Le régime hydraulique de cette lône, bien que dépendant du cours principal, est modifié par le barrage ; et les M.E.S. (corrélées avec le débit) constituent un bon critère pour l'étude de ce régime.
L'étude piscicole a révélé l'existence et la dominance d'espèces grégaires (gardon, vandoise, hotu et ablette) affectées par la vidange en juin 1978 d'un barrage hydroélectrique situé à l'amont (Génissiat).
La répartition des espèces est liée à la présence d'abris (branchages, racines ou blocs) et le fluctuations constatées au cours des pêches électriques, aux variations de débit en 24 heures et au manque d'efficacité de la pêche en hiver (eaux froides).
Deuxième partie :
Le comptage des poissons en eau courante, sans interventions sur les individus, est limité à l'utilisation de compteurs électriques ou du sonar. La multitude des facteurs restrictifs imposés par le milieu (Rhône), les espèces piscicoles ; sont responsables de cet état de choses.
Les compteurs électriques détectent un changement de résistivité dans le milieu lors du passage d'un poisson.
Deux systèmes sont déjà utilisés : - le tunnel de comptage mis au point par LETHLEAN en 1953, - le compteur en chenal ouvert d'emploi plus récent (WALKER, 1974).
Le sonar perçoit l'écho renvoyé par un poisson traversant un faisceau d'ondes ultra-sonores. Un appareil utilisant ce principe paraît être le plus envisageable dans l'étude des échanges piscicoles lône-Rhône.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
---|