How to implement the 2023 IMO GHG strategy? Insights on the importance of combining policy instruments and on the role of uncertainty
Comment mettre en œuvre la stratégie GES 2023 de l'OMI ? Perspectives sur l'importance de combiner les instruments politiques et sur le rôle de l'incertitude
Résumé
In its 2023 strategy for reducing GHG emissions from ships, the International Maritime Organization aims for the uptake of zero or near-zero GHG emissions technologies, fuels or energy to represent at least 5 %, striving for 10 %, of the energy used by 2030. Measures proposed to reach this target combine two kinds of policy instruments: an emission intensity standard and GHG emissions pricing. Proposals vary in terms of the design of the pricing scheme and the subsequent uncertainty that would affect the price signal. This paper assesses the extent to which emissions pricing effectively complements a more restrictive standard on the intensity of GHG emissions to boost transition to low-carbon vessels. Attention is paid to the role of the volatility of the price signal of GHG emissions and fuels prices. For this purpose, the paper applies a multiple real options model to the decision to renew a ship under various sources of uncertainty. Simulations carried out based on a case study show that the price signal effectively complements the more restrictive standard but that the decarbonization objectives are only achieved with a quite ambitious level of pricing. The role of the volatility of the price signal of GHG emissions appears negligible compared to other sources of volatility.
Dans sa stratégie 2023 pour la réduction des émissions de GES des navires, l'Organisation maritime internationale vise à ce que l'adoption de technologies, de combustibles ou d'énergie à émissions de GES nulles ou quasi nulles représente au moins 5 %, voire 10 %, de l'énergie utilisée d'ici à 2030. Les mesures proposées pour atteindre cet objectif combinent deux types d'instruments politiques : une norme d'intensité des émissions et une tarification des émissions de GES. Les propositions varient en termes de conception du système de tarification et d'incertitude subséquente qui affecterait le signal de prix. Ce document évalue dans quelle mesure la tarification des émissions complète efficacement une norme plus restrictive sur l'intensité des émissions de GES afin de stimuler la transition vers des navires à faible émission de carbone. L'attention est portée sur le rôle de la volatilité du signal de prix des émissions de GES et des prix des carburants. À cette fin, le document applique un modèle d'options réelles multiples à la décision de renouveler un navire en fonction de diverses sources d'incertitude. Les simulations effectuées sur la base d'une étude de cas montrent que le signal de prix complète efficacement la norme plus restrictive, mais que les objectifs de décarbonisation ne sont atteints qu'avec un niveau de tarification assez ambitieux. Le rôle de la volatilité du signal de prix des émissions de GES apparaît négligeable par rapport à d'autres sources de volatilité.