Conservative biological control of fruit flies in the Brazilian Amazon
Lutte biologique par conservation contre les mouches des fruits en Amazonie brésilienne
Abstract
Fruit flies (Diptera: Tephritidae) are among the main pests worldwide, causing significant economic losses. Among the natural enemies of fruit flies, parasitoids (Hymenoptera) have been prominent, especially for their effectiveness. The objective of this work is to discuss the current knowledge on fruit flies parasitoids in the Brazilian Amazon, suggesting ways to maximize the natural biological control. Eigth species of Braconidae are registered for this region, being Doryctobracon areolatus (Szépligeti) and Opius bellus Gahan the most abundant and widely distributed. Also occur three species of Figitidae, with predominance of Aganaspis pelleranoi (Brèthes). Some plant species act as parasitoid multipliers, such as Spondias mombin (Anacardiaceae), with parasitism rates of up to 50% of fruit flies puparia. Other plants act as reservoirs of parasitoids, such as Bellucia grossularioides (Melastomataceae) and Geissospermum argenteum (Apocynaceae). In B. grossularioides it is possible to obtain up to 20% of parasitism, being relevant due to its high abundance and wide distribution. In G. argenteum there is usually parasitism of less than 10%, which is compensated by the high rate of infestation by fruit flies not considered pests (more than 1,000 puparia/kg of fruit). These plant species should be conserved in their naturally occurring environments to ensure the maintenance of the parasitoid population. They can also be grown on the edges of orchards. Thus, the plants would contribute to the reduction of the populations of the fruit flies considered pest. Basic studies still need to be carried out, for example, phenology of the plant species in the places of natural occurrence, detailing
the fruiting period, the number of fruits produced per plant, the consequent infestation by fruit flies and
the corresponding parasitism index throughout the year. On the other hand, it is also necessary to survey parasitoids in poorly sampled localities, so that it is possible to increase the knowledge about these natural enemies.
Les mouches des fruits (Diptera : Tephritidae) sont parmi les principaux ravageurs de l'agriculture mondiale, causant des dommages économiques importants. Parmi les ennemis naturels des mouches des fruits, les parasitoïdes (Hymenoptera) se distinguent, particulièrement par leur efficacité. L'objectif de ce travail est d'examiner la connaissance actuelle sur les parasitoïdes des mouches des fruits en Amazonie brésilienne, tout en suggérant des moyens pour optimiser la lutte biologique naturelle. Huit espèces de Braconidae ont été signalées dans la région, Doryctobracon areolatus (Szépligeti) et Opius bellus Gahan étant les plus abondantes et amplement distribuées. Sont présentes aussi trois espèces de Figitidae, avec la prédominance d'Aganaspis pelleranoi (Brèthes). Certaines espèces végétales agissent comme multiplicateurs de parasitoïdes, comme Spondias mombin (Anacardiaceae), avec des indices de parasitisme allant jusqu'à 50% des pupariums de mouches des fruits. D'autres plantes agissent comme réservoir de parasitoïdes, comme Bellucia grossularioides (Melastomaceae) et Geissospermum argenteum (Apocynaceae). Chez B. grossularioides il est possible d'avoir jusqu'à 20% de parasitisme, ce qui est conséquent du fait de son importante abondance et sa large distribution. Chez G. argenteum on a généralement un parasitisme inférieur à 10%, ce qui est compensé par l'indice élevé d'infestation par des mouches des fruits non considérées comme ravageurs (plus de 1.000 pupariums/Kg de fruit). Ces espèces végétales doivent être conservées dans leurs milieux où elles sont présentes à l'état naturel pour garantir le maintien de la population de parasitoïdes. Elles peuvent aussi être cultivées en bordure des vergers. De cette manière, les plantes contribuent à la réduction des populations de mouches des fruits considérées comme ravageurs. Des études basiques ont encore besoin d'être réalisées, par exemple, la phénologie des espèces végétales présentes dans les milieux naturels, détaillant la période de fructification, le nombre de fruits produits par plante, l'infestation par les mouches des fruits et l'indice de parasitisme correspondant tout au long de l'année. D'un autre côté, il est aussi nécessaire de réaliser un recensement des parasitoïdes dans des localités peu échantillonnées, pour qu'il soit possible d'agrandir la connaissance sur ces ennemis naturels.
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