Development of regional indexes for habitat fragmentation impacts on biodiversity and integration into environmental assessments
(trad auto)Élaboration d'indices régionaux des impacts de la fragmentation de l'habitat sur la biodiversité et intégration dans les évaluations environnementales.
Résumé
Given the growing pressure of land on biodiversity, integrated environmental assessment tools are needed to appropriately quantify the land use impacts of globalised supply chains. The thesis goes beyond theoretical benefits of combining site-oriented and product-oriented assessment approaches, and proposes a framework for an advanced integration of Life Cycle Assessment (LCA) and Environmental Impact Assessment (EIA). The added-value of the integrated 'EIA-LCA procedure' for increasing the comprehensiveness of environmental assessments is demonstrated on two practical case studies. However, to fully capture the impacts of land use on biodiversity, the spatial arrangements related to the fragmentation of natural environments should be considered. The core of the thesis is the development of a methodology to globally derive fragmentation indexes based on the metapopulation theory, at meaningful spatial scales for fragmentation mechanisms. The methodology is applied to the forest biodiversity hotspots, and allows ranking ecoregions according to their ability to host viable species populations. Based on these indexes, midpoint and endpoint indicators are developed to integrate fragmentation impacts on biodiversity into LCA, which is a real breakthrough in land use impacts assessment. The comparison with existing land use indicators on sugarcane production occurring in different geographical areas, more or less sensitive to land fragmentation, shows great potential for complementing current assessments.
La pression des activités humaines sur la biodiversité, notamment par une utilisation accrue des terres, requiert des outils appropriés d'évaluation environnementale pour quantifier correctement les impacts environnementaux des systèmes de production globalisés. Une combinaison entre approches d'évaluation environnementale « site » et « produit » semble prometteuse, mais reste pour le moment très théorique. Ce travail de thèse propose donc un cadre concret pour une intégration avancée d'une approche site, l'Étude d'Impact sur l'Environnement (EIE), et d'une approche produit, l'Analyse du Cycle de Vie (ACV). Son application à deux cas d'étude illustre bien que l'approche EIE-ACV donne des résultats plus complets que l'approche EIE classique. Afin d'améliorer l'évaluation des impacts de l'utilisation des terres sur la biodiversité, la fragmentation des milieux naturels doit être prise en compte dans ces méthodes. Le coeur de la thèse porte sur le développement d'une méthodologie pour calculer des indices de fragmentation mondiaux basés sur la théorie de la métapopulation, à des échelles spatiales pertinentes pour les espèces. La méthodologie a ensuite été appliquée aux écorégions forestières ciblées par les points chauds de biodiversité. A partir de ces indices, des indicateurs d'effet et de dommage sont ensuite développés pour intégrer la fragmentation en ACV. Cela représente une véritable avancée pour l'évaluation des impacts de l'utilisation des terres, comme le met en évidence la comparaison avec les indicateurs existants sur différentes production de canne à sucre.