Three essays on the economic value of recreational amenities provided by green spaces
Trois essais sur la valorisation économique des aménités récréatives des espaces verts
Résumé
This thesis analyses how individuals value the recreational amenities of green spaces, firstly in an urban environment in European (chapter 1) and French (chapter 2) cities, and secondly in rural areas (chapter 3). To meet this objective, we use methods for the economic evaluation of green spaces, drawing on the tools of applied microeconomics. More specifically, while chapter 1 is based on a life satisfaction approach, chapters 2 and 3 rely on a revealed preference approach and an impact assessment using propensity scores weighting. In chapter 1, we examine the determinants of satisfaction with green spaces among city dwellers in major European cities, using data from the 2019 Flash Eurobarometer and the Urban Atlas, with a view to proposing public policies that are consistent with household preferences. We show that it is the improvement of green spaces rather than the current stock that has an impact on satisfaction, and that the accessibility of green spaces has a greater influence than availability. Using data on rents from the Observatoires Locaux des Loyers and on parks from OpenStreetMap, chapter 2 examines the impact of different types of urban park size on rental rates in the French private rental market. We find that tenants value urban parks differently depending on their size and the uses they offer. More specifically, in descending order of preference, we show that individuals first value large parks, then small parks and finally medium-sized parks. Finally, in chapter 3, we estimate the impact of areas protected by the Natura 2000 network on nature-based rural tourism in the Spanish region of Castilla y León. We estimate the marginal willingness to pay for accommodation in a Natura 2000 area at an average of 1.09 euros per person per night. Thus, the implementation of such an initiative leads to the creation of value in the growing nature-based tourism market.
Cette thèse interroge la valorisation des aménités récréatives des espaces verts par les individus, d'une part, en milieu urbain dans des villes européennes (chapitre 1) et françaises (chapitre 2) et, d'autre part, en zone rurale (chapitre 3). Pour répondre à cet objectif, nous utilisons des méthodes d'évaluation économique des espaces verts en mobilisant des outils de la microéconomie appliquée. Plus particulièrement, alors que le chapitre 1 s'appuie sur une approche par la satisfaction de vie, les chapitres 2 et 3 reposent sur une approche de préférence révélée et une évaluation d'impact avec des pondérations par scores de propension. Dans le chapitre 1, nous examinons les déterminants de la satisfaction des citadins des grandes villes européennes vis-à-vis des espaces verts à l'aide des données du Flash Eurobaromètre de 2019 et de l'Atlas Urbain afin de proposer aux acteurs de l'aménagement des territoires des politiques publiques en cohérence avec les préférences des ménages. Nous démontrons ainsi que c'est l'amélioration et non le stock actuel d'espaces verts qui impact cette satisfaction et que la dimension d'accessibilité en espaces verts a une plus forte influence que la disponibilité. A l'aide des données sur les loyers des Observatoires Locaux des Loyers et sur les parcs d'OpenStreetMap, le chapitre 2 étudie l'impact de différentes typologies de taille de parc urbain sur les montants des loyers du marché locatif privé français. Nous identifions ainsi, que les locataires valorisent de façon différente les parcs urbains en fonction de leur taille et donc des usages qui en découlent. Plus précisément, par ordre décroissant de préférence, nous montrons que les individus valorisent en premier lieu les parcs de grandes tailles, puis en second les petits parcs et enfin les parcs de taille moyenne. Enfin, dans le chapitre 3, nous estimons l'impact des aires protégées par le réseau Natura 2000 sur le tourisme rural basé sur la nature dans la région espagnole de Castille-et-Léon. Nous évaluons le consentement marginal à payer pour un hébergement dans une zone Natura 2000 en moyenne à 1.09 euro par personne et par nuit. Ainsi, la mise en œuvre d'une telle initiative conduit à la création de valeur sur le marché en pleine croissance du tourisme axé sur la nature.