Performances of viticultural systems in agroecology for a break with conventional phytosanitary uses
Performances de systèmes viticoles en agroécologie pour une rupture avec les usages phytosanitaires conventionnels
Résumé
This presentation made at INRAE, during the Plant Health metaprogram seminar, presents a methodological approach and results obtained via multi-criteria modeling within the framework of the PhytoCOTE project in viticulture. About forty conventional and organic wine systems were analyzed using 7 weighted criteria and co-constructed with socio-professional players in the sector. Three scenarios were constructed, including two in an agroecological approach. The eco-socio-environmental performance of all systems was divided by the Electre TRi-C model into 4 categories of performance levels, then classified via the Electre III model in each category. The two agroecology scenarios (organic and non-organic) obtain the best performances respectively. This makes it possible to show all wine-growers, in particular conventional ones, that a path is possible in the phytosanitary protection of the vine, and this in a very profitable way, starting from a global approach of vineyard management, like an agro-ecosystem, following the very principles of agroecology.
Cette présentation faite à l'INRAE, lors du séminaire du métaprogramme Santé des Plantes présente une approche méthodologique et résultats obtenus via une modélisation multicritère dans le cadre du projet PhytoCOTE en viticulture. Une quarantaine de systèmes viticoles conventionnels et en mode biologique, ont été analysés à partir de 7 critères pondérés et co-construits avec les acteurs socio-professionnels de la filière. Trois scénarios ont été construits, dont deux en démarche agroécologique. Les performances éco-socio environnementales de tous les systèmes ont été réparties par le modèle Electre TRi-C dans 4 catégories de niveaux de performances, puis classés via le modèle Electre III dans chaque catégorie. Les deux scénarios en agroécologie (bio et non bio) obtiennent respectivement les meilleures performances. Cela permet de montrer à tous les viticulteurs, notamment conventionnels, qu'une voie est possible dans la protection phytosanitaire de la vigne, et ce de façon très rentable, à partir d'une démarche globale de conduite du vignoble tel un agroécosystème, suivant les principes mêmes de l'agroécologie.