Un schéma de sélection constitué de quatre sous-populations est simulé durant sept générations séparées. Les mâles sont sélectionnés à l’issue de leur testage sur descendance. Des mâles de connexion sont utilisés en proportion variable afin d’estimer le niveau génétique de chaque sous-population, ou groupe de taureaux. La politique de renouvellement adoptée permet l’existence de flux de gènes entre les sous-populations. En l’absence de connexion, les différences génétiques entre groupes de taureaux ne sont pas estimables et le progrès génétique global est limité. En présence de connexions en faible quantité (proportion de taureaux de connexion de 1/16), la précision des contrastes entre sous-populations est réduite mais le flux de gènes existant permet l’augmentation du progrès génétique global, en particulier à la première génération de sélection. Un degré de connexion important améliore la précision de l’évaluation génétique mais l’accroissement supplémentaire du progrès génétique est faible.