Effect of feeding and performance on nitrogen excretion of pigs
Influence de l’alimentation et des performances sur les rejets azotés des porcs
Résumé
In highly intensive pig production areas, manure disposal is a major problem especially for nitrogen, in relation to water pollution by nitrates and gaseous ammonia emissions. Nitrogen excretion, in urine and faeces, corresponds to the fraction of dietary nitrogen that is not retained by the animal. When we consider the growing.finishing pigs, 15 to 20% of nitrogen intake is excreted in the faeces and 40 to 50% in the urine, corresponding to a total excretion of 60 to 70% of intake. In practical conditions, we can predict, by modelling, nitrogen excretion by pigs from protein intake and performance. The results from litterature show that it is possible to reduce nitrogen output preventively, through modifications in the feeding strategy or improvement of performance level. A better adaptation of diets to each physiological or growing stage, and the improvement of protein quality are two complementary approaches for reducing N excretion. With these cumulative beneficial effects, it may be expected that N output in the slurry and in the atmosphere can be reduced by 15 to 25%, through better feeding management, without any important increase in feed costs. The positive effect of the improvement of performance level has also to be noticed. In breeding sows the most important parameter is the number of piglets produced per sow and per year, whereas for fattening pigs feed conversion ratio is of primary importance
Dans les zones de production porcine intensive, l’élimination des déjections devient un problème crucial, en raison principalement des risques de pollution des eaux par les nitrates et des émanations d’ammoniac. L’azote excrété dans les urines et les fèces correspond à la fraction de l’apport alimentaire non retenue dans les protéines corporelles. Dans les conditions habituelles d’alimentation, le porc à l’engrais excrète en moyenne l’équivalent de 15 à 20 % de l’azote ingéré, par voie fécale, et 40 à 45 % par voie urinaire, soit au total environ 60 à 70 % de l’ingéré. La modélisation permet de prévoir avec précision l’importance des rejets azotés en fonction des apports alimentaires de protéines et des performances des animaux. Les différents résultats disponibles montrent qu’il est possible de réduire préventivement les rejets azotés des porcs, en modifiant la stratégie d’alimentation ou les performances. Un aliment adapté à chaque stade physiologique et un meilleur ajustement de l’équilibre en acides aminés, constituent deux méthodes complémentaires et efficaces pour réduire l’excrétion azotée des animaux. Une réduction de 15 à 25 %des rejets d’azote dans le lisier et des émanations d’ammoniac dans l’atmosphère peut être envisagée, sans augmentation importante du coût alimentaire. On peut également souligner l’effet intéressant de l’amélioration du niveau des performances, sur la limitation des rejets. En période de reproduction, le paramètre le plus important est le nombre de porcelets produits par truie et par an, alors que,chez le porc en croissance, l’excrétion est principalement affectée par l’indice de consommation.
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