Evaluating the contributions of mobility and rangeland grazing to GHG balance for sheep farming in the Mediterranean
Contribution aux bilans d’émissions de GES de la mobilité de troupeaux ovin sur parcours méditerranéen
Résumé
Adaptation of farming activities and contribution to mitigation are at stake. In sheep livestock farming in the Mediterranean, increase in flock mobility and use of rangelands are adaptations of the last decades. We simulate three systems significant of these dynamics (sedentary S, single transhumance ST, double transhumance DT) while combining estimates concerning methane emissions, carbon sequestration on rangelands and whole farm model simulations. Mobility and rangeland food contribution, limiting inputs, contribute in defining efficient systems. GEG emissions are respectively estimated at 33.86; 39.45; 33.75 kg CO2 eq/ kg CW Coupling estimates of direct emissions and simulation of relationship between grazing and carbon cycle in rangelands allows an estimation of mitigation potential of the activity. On methodology, these results underline the interest in considering both emission and sequestrations and the necessity in coupling the analysis of farming systems functioning and ecological systems of grazed areas.
L’adaptation des activités d’élevage et l’atténuation du changement climatique sont des enjeux. En élevage ovin méditerranéen, l’accroissement de la mobilité des troupeaux et de l’usage des parcours sont des adaptations des dernières décennies. Nous simulons trois systèmes archétypiques de ces dynamiques (sédentaire [S], simple transhumant [ST], double transhumant [DT]) en combinant estimations des émissions de méthane entérique, séquestration du carbone des parcours et fonctionnement de l’élevage. La mobilité et la contribution de ressources pâturées sur milieux naturels, en limitant les intrants, permet de développer des systèmes efficients. Les émissions de GES sont estimées respectivement à 33.86 ; 39.45 ; 33.75 eq. kg CO2/kg carcasse pour les systèmes Sed, ST, DT. Le couplage entre des simulations d’émissions directes et de l’incidence du pâturage sur le cycle du carbone permet d’évaluer le potentiel d’atténuation de l’activité. Sur un plan méthodologique, ces premiers résultats soulignent l’intérêt de considérer conjointement émission et séquestration, la nécessité de coupler plus étroitement l’analyse des fonctionnements des systèmes d’élevage et des systèmes écologiques des milieux pâturés.