Exposé au programme lumineux de 9 heures d’éclairement constant, le jars gris des Landes présente une persistance de production spermatique dont la durée est inférieure à la durée de ponte des oies, suggérant l’établissement d’un état photo-réfractaire. Chez les petits ruminants comme le bélier ou le bouc présentant la même particularité, l’utilisation de programmes lumineux basés sur l’alternance de photopériodes courtes et longues ont permis d’empêcher l’installation de cet état photo-réfractaire. Inspirés de ce principe, 8 programmes lumineux innovants ont été testés en bâtiment conditionné sur des animaux de souche Maxipalm maintenues en claustration lors d’un 1er cycle de reproduction, et lors de 2 campagnes consécutives. Au cours de celles-ci, plusieurs critères descriptifs de la ponte et de la production spermatique ont été mesurés. Les programmes lumineux alternant des jours longs de 9 heures et des jours courts de 5 ou 7 heures dégradent peu ou pas la production de gamètes mâles et femelles comparés au traitement « référence » de 9 heures d’éclairement constant, mais n’empêchent pas l’installation d’un état photo-réfractaire et l’activité sexuelle s’arrête. D’autre part, pour la quasi-totalité des traitements, la durée de production spermatique s’est révélée être supérieure ou égale à celle de la ponte.