La kisspeptine : une nouvelle voie pour maitriser l’ovulation chez les petits ruminants ?
Résumé
La découverte de la kisspeptine (KP) à été une avancée majeur pour comprendre les mécanismes qui sous-tendent le contrôle central de la reproduction. Plusieurs formes de la KP (KP54, KP16, KP14, KP13 et KP10), toutes dérivées de la forme la plus longue (KP54) ont été détectées dans le cerveau et sont toutes capables d’activer le même récepteur (KISS1R), mais la forme la plus étudiées est la KP10 (H-YNWNSFGLRY-NH 2 ). Chez les mammifères l’injection périphérique de la KP10 induit une augmentation de la sécrétion de la GnRH (gonadotropin releasing hormone) suivie par une augmentation de la concentration plasmatique de la LH. Nous avons démontré qu’une infusion continue de la KP10 pendent l’anoestrus est capable de réactiver l’axe hypothalamo-hypophyse-gonade et d’induire une ovulation.
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