Articuler les qualités environnementale et gustative des vins
Résumé
The wine economics are strongly structured by taste quality signs. How cananother environmental qualification add to this one?This communication2 describes and analyzes the three qualification regimes that havedevelop recently in France in order to make an environmental difference matter. The outcominglink-ups of taste and environmental quality have fostered double and sometimesdifficult redefinitions of both environment and taste quality.The recent wine crisis has led the organic wine producers to reinterpret the place ofeconomics and the notion of “good healthy taste”. This diversification of meanings createdsocial strain among the organic vine-growers, but also a convergence between “quality” andorganic wines, which helped organic wine makers to partly overcome their “bad fame”.Producers in favour of a come back to the “truth of terroir” have on their own sidereinterpreted the links between environment and taste and asked for a reform of the AOCquality sign in order to stop the AOC quality shading-off due, according to them, to years andyears of bad viticulture practices. This project stumbles on two different options defended bythe administration and the producers regarding the quality certification. For the producersAOC should ground upon the certification of the commitment of the producers towards thesearch for terroir and not on a result test. This is quite similar to the problem faced byintegrated farming certifications.
Le vin est l’objet d’une qualification gustative, signalée ou non par des signesde qualité, qui structure très fortement sa circulation marchande. Comment cette qualificationgustative peut-elle s’articuler avec une qualification environnementale ?Cette communication1 décrit et analyse les trois grands régimes de qualification qui se sontdéveloppés récemment en France pour créer une différence environnementale sur les vins.Ces différentes articulations entre qualité gustative et qualité environnementale ontrécemment engendré de doubles redéfinitions, parfois difficiles, des qualitésenvironnementales et gustatives.Côté « bio », c’est la récente crise viticole qui a amené une nouvelle réflexion sur le rôle del’économie et la notion de goût du vin sain. Cette diversification a créé des tensions au seindu mouvement bio, mais aussi un rapprochement entre vins « de qualité » et vins bio qui ontainsi pu surmonter en partie « la mauvaise réputation » dont ils étaient l’objet.Les producteurs qui préconisent « un retour au terroir » ont eux aussi, de leur côté, instauréun lien entre goût et environnement et demandé une réforme des AOC pour contrerl’affadissement de la qualité de terroir due, selon eux, à des années de pratiques viticolesirréfléchies. Le projet achoppe sur deux options différentes entre producteurs etadministration en matière de certification. Pour les producteurs, une certification de terroirdoit plutôt s’appuyer sur une certification de l’engagement des producteurs dans la recherchedu terroir et non sur une certification de résultat. Un problème similaire à celui descertifications d’agriculture raisonnée.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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