Des cultures vivrières aux cultures de rente dans les pays en développement : revue bibliographique des freins et barrières à l’échelle du ménage agricole - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2007

From food crop to cash crop in developing countries: an agricultural household level analysis

Des cultures vivrières aux cultures de rente dans les pays en développement : revue bibliographique des freins et barrières à l’échelle du ménage agricole

Résumé

In developing countries, cash crops (commercial crops to be sold on national or export markets) often have higher financial returns per hectare than food crops. Why then, in so many cases, poor agricultural households cultivate food crops on larger areas than what would be sufficient to reach their food security and therefore allowing very little or no resources (time, labour, land, etc.) to cash crops? In a way, the observer has become “used” to this phenomenon which is far from obvious. Moreover, the associated microeconomic (poverty) and macroeconomic (exports, balance of payments) stakes are so important that it is worthy of being studied. In this paper, we precisely question each of its possible economic roots. We present a survey of economic literature and analyze the relevance and limits of three recurrent explanations of the “food crop trap” and of three entry barriers for smallholders in high vale crop chains. We hope this will help to design more targeted and efficient agricultural and development policies.
Dans les pays en développement, les cultures de rente (cultures commerciales principalement destinées à la vente sur un marché national ou d’export) procurent souvent une marge financière à l’hectare supérieure à celle des cultures vivrières (ou alimentaires). Pourquoi donc, dans bien des cas, les familles agricoles pauvres cultivent-elles ces dernières sur une surface supérieure à celle qui leur permettrait d’assurer leur sécurité alimentaire, et ne consacrent qu´une part très réduite de leurs ressources (terre, travail, etc.) aux cultures de rente ? Cet état de fait, auquel l’observateur s’est en quelque sorte « habitué », n´a pourtant rien d´évident. Or, les enjeux associés microéconomiques (lutte contre la pauvreté) ou macro économiques (exportations, devises) sont considérables. L’objet de ce papier est précisément de questionner les origines économiques possibles de ce phénomène, dans un objectif d’aide à l’élaboration de politiques de développement agricole plus efficaces et mieux ciblées. Pour cela, à partir d’une revue bibliographique, nous analysons la pertinence et les limites de trois explications récurrentes de l’inertie vivrière et de trois barrières à l’entrée dans les filières de cultures à haute valeur ajoutée pour les ménages agricoles des pays en développement.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02824914 , version 1 (06-06-2020)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02824914 , version 1
  • PRODINRA : 23337

Citer

Antonin Vergez, . Societe Francaise d'Economie Rurale. Des cultures vivrières aux cultures de rente dans les pays en développement : revue bibliographique des freins et barrières à l’échelle du ménage agricole. 1. Journées INRA-SFER de recherches en sciences sociales, Dec 2007, Paris, France. 18 p. ⟨hal-02824914⟩
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