Le manque d'eau est l’une des principales limitations environnementales auxquelles la viticulture devra faire face dans un futur proche, principalement dans les zones viticoles traditionnelles. L’augmentation de l’irrigation pour éviter les diminutions de rendement ne peut pas être considérée comme une solution durable, il est donc nécessaire d’identifier et/ou sélectionner matériel végétal (cépages et porte-greffes) plus adaptées à des environnements hydriques contraignants. Il existe une grande diversité sous-exploitée de cépages disponible et la science est en train de révéler les mécanismes complexes responsables de la réponse de la vigne à la sécheresse. Quelles caractéristiques font qu’un cépage soit plus tolérant qu’un autre et quels cépages fonctionnement le mieux dans des environnements secs ? Pour répondre à ces questions, nous avons conduit des études pour comprendre comment la vigne répond à la sécheresse et quels sont les principaux processus physiologiques impliqués qui diffèrent entre les cépages. Cette recherche fournit des cibles pour identifier les cépages plus tolérants à la sécheresse.