Étude de la signalisation liée au stress du réticulum endoplasmique dans l’immunité de la vigne associée aux récepteurs kinases à motifs LysM (VvLYKs)
Résumé
Dans le contexte de réduction des produits phytosanitaires en agriculture, l’amélioration des
connaissances sur l’immunité et la symbiose des plantes est un enjeu important dans la
recherche de nouveaux modes de protection des cultures. Ce projet de thèse vise à améliorer
nos connaissances sur le rôle des récepteurs kinases à domaine LysM (LYKs) dans la balance
entre immunité et symbiose chez la vigne ainsi qu’à déterminer le rôle de la réponse au stress
du réticulum endoplasmique (Unfolded Protein Response; UPR) dans ces voies. Des travaux
antérieurs ont identifié 15 récepteurs VvLYKs chez la vigne et permis de caractériser le rôle de
VvLYK1-1 et VvLYK1-2 dans la perception de la chitine. Dans ce contexte, le premier objectif
de la thèse est de caractériser la fonction de nouveaux VvLYKs impliqués dans la perception
de facteurs Myc qui permettent le contournement de l’immunité lors de la mise en place des
symbioses mycorhiziennes. Le second objectif est de caractériser les voies de signalisation de
l’UPR chez la vigne. En effet, même si le rôle de l’UPR dans l’immunité des plantes n’est plus
à démonter, notamment via les facteurs de transcriptions bZIP17, bZIP28 et bZIP60, nos
connaissances restent limitées quant à son fonctionnement chez de nombreuses plantes d’intérêt
agronomique, dont la vigne. Pour ce faire, une approche de génomique fonctionnelle par édition
génomique CRISPR/Cas9 chez la vigne permettra de valider le rôle des récepteurs VvLYKs et
des VvbZIPs dans l’immunité et la symbiose mutualiste.