Benchmarking the nutrition-related commitments and practices of major French food companies
Benchmarking des engagements et pratiques nutritionnels des grandes entreprises alimentaires françaises
Résumé
Background This study benchmarked and quantitatively assessed the transparency, specificity and comprehensiveness of nutrition-related commitments and related practices of the major companies within the French food industry. Methods To evaluate the nutrition-related commitments and practices across policy domains such as product reformulation, labelling, marketing, and accessibility, the ‘Business Impact Assessment on Obesity and population-level nutrition’ (BIA-Obesity) was applied. A total of 33 French food companies were selected using Euromonitor 2018 market share data, including major packaged food and non-alcoholic beverage manufacturers ( N = 20), quick-service restaurants ( N = 7), and supermarkets ( N = 6). During 2019-2020 the publicly available commitments were collected for each company, scored according to the BIA-Obesity, and company representatives were provided with the opportunity to complete and verify the collected data. The following performance metrics were included to assess company practices: the median Nutri-Score of product portfolios, the proportion of products with Nutri-Score A or B, the percentage of products (not-)permitted to be marketed to children according to the World Health Organisation Europe nutrient profile model and the proportion of ultra-processed food products as determined by the NOVA-classification. In addition supermarket flyers were collected over a 6-months period to assess the healthiness of product promotions. Correlations between commitments and performance metrics were assessed applying the Spearman’s rank correlation coefficient. Results Among the selected food companies, 13 companies verified and completed the publicly available data (response rate = 39%). Overall BIA-Obesity scores for company commitments varied between 2 and 74% with a median score of 28%. Scores for packaged food and non-alcoholic beverage manufacturers were higher than those for supermarkets and quick-service restaurants. The median proportion of foods with Nutri-Score A or B within product portfolios was 38% (range = 1-95%), while the median proportion of non-permitted products was 84% (range = 7-100%) and the median proportion of ultra-processed food products 63% (range = 5-100%). Stronger company commitments did not translate into better performance metrics. Conclusions There is room for significant improvement of both company commitments and performance. Current food industry action does not meet recommended best practices. The French government is urged to regulate food industry practices to create healthier food environments.
Contexte Cette étude a permis de comparer et d’évaluer quantitativement la transparence, la spécificité et l’exhaustivité des engagements liés à la nutrition et des pratiques connexes des grandes entreprises de l’industrie alimentaire française. Méthodes Pour évaluer les engagements et les pratiques liés à la nutrition dans les domaines politiques tels que la reformulation des produits, l’étiquetage, le marketing et l’accessibilité, l’évaluation de l’impact sur les entreprises sur l’obésité et la nutrition au niveau de la population (BIA-obésité) a été appliquée. Au total, 33 entreprises alimentaires françaises ont été sélectionnées à l’aide des données sur les parts de marché d’Euromonitor 2018, y compris les principaux fabricants d’aliments emballés et de boissons non alcoolisées ( N = 20), les restaurants à service rapide ( N = 7) et les supermarchés ( N = 6). Au cours de l’exercice 2019-2020, les engagements accessibles au public ont été recueillis pour chaque entreprise, cotés selon la LFI-Obésité, et les représentants de l’entreprise ont eu l’occasion de remplir et de vérifier les données recueillies. Les mesures de rendement suivantes ont été incluses pour évaluer les pratiques de l’entreprise : la cote Nutri médiane des portefeuilles de produits, la proportion de produits ayant une cote Nutri A ou B, le pourcentage de produits (non-)autorisé à être commercialisé aux enfants selon le modèle de profil nutritionnel de l’Organisation mondiale de la santé en Europe et la proportion de produits alimentaires ultra-transformés déterminée par la classification NOVA. En outre, les circulaires des supermarchés ont été recueillies sur une période de 6 mois pour évaluer la salubrité des promotions de produits.
Les corrélations entre les engagements et les mesures de rendement ont été évaluées en appliquant le coefficient de corrélation de rang de Spearman. Résultats Parmi les entreprises alimentaires sélectionnées, 13 ont vérifié et complété les données accessibles au public (taux de réponse = 39 %). Les scores BIA-Obésité globaux pour les engagements des entreprises variaient entre 2 et 74%, avec un score médian de 28%. Les scores des fabricants d’aliments emballés et de boissons non alcoolisées étaient plus élevés que ceux des supermarchés et des restaurants à service rapide. La proportion médiane d’aliments avec Nutri-Score A ou B dans les portefeuilles de produits était de 38 % (fourchette = 1 à 95 %), tandis que la proportion médiane de produits non autorisés était de 84 % (fourchette = 7 à 100 %) et la proportion médiane de produits alimentaires ultra-transformés, de 63 % (fourchette = 5 à 100 %). Le renforcement des engagements de l’entreprise ne s’est pas traduit par de meilleures mesures de rendement. Conclusions Il est possible d’améliorer sensiblement les engagements et les performances de l’entreprise. Les mesures actuelles de l’industrie alimentaire ne respectent pas les pratiques exemplaires recommandées. Le gouvernement français est invité à réglementer les pratiques de l’industrie alimentaire pour créer des environnements alimentaires plus sains.
Domaines
Economies et finances| Origine | Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte |
|---|---|
| Licence |
