Existe -t-il des marqueurs métaboliques de la qualité de la coquille chez la poule pondeuse ?
Résumé
Chez la poule pondeuse, la formation journalière de la coquille nécessite une exportation massive de calcium
(Ca) vers l’utérus en provenance de l’alimentation et du squelette. Avec l’âge, les os ont tendance à se fragiliser,
la qualité de la coquille se détériore et le bilan phosphocalcique est souvent perturbé. La recherche de marqueurs
précoces, prédicteurs d’une dégradation du squelette et/ou de la qualité de la coquille, permettrait d’anticiper les
carences et adapter suffisamment tôt l’alimentation. Pour ce faire, deux lots de poules sélectionnées sur une
bonne ou une mauvaise qualité de coquille ont été suivis longitudinalement entre 26 et 96 semaines (S) d’âge.
Des prélèvements sanguins ont été réalisés à l’âge de 26, 46, 84 et 96S afin d’étudier les activités d’accrétion
(Ostéocalcine) et de résorption (CTX) osseuses, le statut circulant en 25-OH-vitamine D3 ainsi que le
métabolome sanguin. La teneur plasmatique en 1,25-OH2-D3 a été déterminée à 96S. A 96S, les analyses du
métabolome ne présentaient aucune différence significative entre les deux groupes. Cependant, chez les poules
sélectionnées sur une bonne qualité de coquille, les niveaux plasmatiques de 1,25-OH2-D3 et CTX étaient plus
élevés par rapport aux poules présentant une qualité de coquille plus faible. Le suivi longitudinal a mis en
évidence une hausse précoce (dès 26S d’âge) de la 25-OH-D3 et du CTX chez les poules présentant la meilleure
qualité de coquille. Le statut en 25-OH-D3 ainsi que le CTX pourraient être des marqueurs précoces de la qualité
de coquille.
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