Perception des composés sucrants : quel est le rôle du récepteur au goût sucré et l’impact sur la santé des sucres et des édulcorants ?
Résumé
Le récepteur du goût sucré a été identifié au début des années 2000. Il s’agit d’un récepteur unique qui est formé de l’assemblage de deux sous-unités nommées T1R2 et T1R3. Grace à la présence de multiples sites de liaison, ce récepteur détecte à lui seul la très grande diversité chimique des molécules sucrées qui comprend les sucres naturels (saccharose, glucose, fructose) et les édulcorants de synthèse (saccharine, aspartame et cyclamate) ou naturel (stéviosides, mogrosides et protéines sucrées). Après sa découverte dans la bouche au début des années 2000, le récepteur au goût sucré a été mis en évidence dans de nombreux autres tissus et organes tels que l’intestin, le pancréas, la vessie, les tissus adipeux et le cerveau. Bien que le rôle de ce récepteur en dehors de la bouche ne soit pas clairement connu, des travaux récents montrent qu’il joue un rôle dans la régulation du contrôle métabolique de notre organisme. Ce nouveau rôle du récepteur au goût sucré interroge sur l’impact des édulcorants sur la santé et suscite un intérêt pour la recherche d’inhibiteurs afin de traiter certains dysfonctionnements métaboliques à l’origine certaines maladies telles que l’obésité et le diabète.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
---|