Air quality modelling: towards the assessment of atmospheric exposure to pesticides
Modélisation de la qualité de l’air : vers l’évaluation de l’exposition atmosphérique aux pesticides
Résumé
Determining atmospheric exposure is critical to assess the health impact of pesticides, but few tools currently exist to map pesticide concentrations at the national scale. One possible method would be to use air quality models such as the CHIMERE model to simulate pesticide atmospheric concentrations. This type of model represents the physicochemical processes occurring in the atmosphere to calculate concentrations of various chemicals. A method has recently been developed in the CHIMERE model to simulate pesticide concentrations by incorporating a volatilization flux model to calculate emissions to air from treated surfaces. Using such a method would require knowledge of the spatial and temporal distribution of pesticide applications. While data from the Banque nationale des ventes de produits phytopharmaceutiques par les distributeurs agréés spatialisée (BNVD-S) provides a good indication of the spatial distribution of applications, little information exists on treatment schedules. Although such models operate at resolutions of a few kilometers (which would not allow a reliable determination of exposure), it would be possible to determine high-resolution pesticide maps over the whole France using downscaling approaches combined with results from local-scale dispersion models. Such a method would eventually provide maps of pesticide concentrations for epidemiological studies.
La détermination de l’exposition atmosphérique est critique pour évaluer l’impact sanitaire des pesticides mais peu d’outils permettent actuellement de réaliser une cartographie des concentrations à l’échelle nationale. Une méthode possible consisterait à utiliser des modèles de qualité de l’air comme le modèle CHIMERE pour simuler les concentrations de pesticides. Ce genre de modèle représente les processus physico-chimiques intervenant dans l’atmosphère pour calculer les concentrations de diverses substances. Une méthode a été récemment développée dans le modèle CHIMERE pour simuler les concentrations de pesticides en intégrant un modèle de calcul de flux de volatilisation afin de calculer les émissions dans l’air depuis les surfaces traitées. Utiliser une telle méthode exigerait de connaître la distribution spatiale et temporelle des applications de pesticides. Si la spatialisation des données de la Banque nationale des ventes de produits phytopharmaceutiques par les distributeurs agréés spatialisée (BNVD-S) fournit une bonne indication sur la distribution spatiale des applications en France, peu d’informations existent sur les calendriers de traitement. Bien que ce genre de modèles fonctionne à des résolutions de quelques kilomètres (ce qui ne permettrait pas une détermination fiable de l’exposition), il serait possible de déterminer des cartographies à haute résolution de pesticides sur l’ensemble de la France en utilisant des approches de descente d’échelle combinées à des résultats de modèles de dispersion à l’échelle locale. Une telle méthode permettrait à terme de fournir des cartographies de concentrations de pesticides pour les études épidémiologiques.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
---|