Projet DS2 : Drosophila suzukii « Développer des Stratégies de gestion efficaces, économiquement viables et durables »
Résumé
The DS2 project (2019-2022) evaluated several management methods for the pest Drosophila suzukii in cherry orchards and strawberry crops. A major study conducted on the trap plant Pyracantha coccinea
showed strong potential in the laboratory but strong constraints during the first experiments in greenhouses. Management strategies based on the physical protection of cherry orchards by perimeter nets showed a potential in reducing phytosanitary interventions without causing side effects on crops. The development of the biological control method using exotic parasitoids was carried out through the identification of a species, Ganaspis cf. brasiliensis G1, very specific to the pest, promising trials in confined greenhouses and the finalization of an application file for the introduction of the parasitoid validated by the ministries. In addition, work to deepen our knowledge of the biology of the insect has led to a better understanding of the dynamics of fly populations and to complete the development of a model of egg-laying simulations that can be used as a decision-making tool to predict periods of risk on cherries.
Le projet DS2 (2019-2022) a permis d’évaluer plusieurs méthodes de gestion du ravageur Drosophila suzukii en verger de cerisiers et sur culture de fraise. Ainsi une importante étude menée sur la plante piège Pyracantha coccinea a montré un fort potentiel au laboratoire mais des contraintes fortes lors des premières expérimentations en serre. Les stratégies de gestion basées sur la protection physique des vergers de cerisiers par des filets périphériques ont montré un intérêt pour réduire les interventions phytosanitaires sans pour autant provoquer d’effets secondaires sur les cultures. Le développement de la méthode de lutte biologique par l’utilisation de parasitoïdes exotiques a été réalisé via l’identification d’une espèce, Ganaspis cf. brasiliensis G1, très spécifique du ravageur. Ainsi que par des essais prometteurs en serre confinée et la finalisation d’un dossier de demande d’introduction du parasitoïde validé par les ministères. De plus un travail d’approfondissement de la connaissance de la biologie de l’insecte a permis de mieux comprendre la dynamique des populations de la mouche et de compléter le développement d’un modèle de simulation des pontes pouvant servir d’outil d’aide à la décision pour prévoir les périodes de risque sur cerise.
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