Analyses de la performance agronomique des systèmes de culture innovants
Résumé
The System-Eco+ project proposed to study, on the SOERE ACBB device of INRAE in Hauts-de-France, four cropping systems, two in organic agriculture (T7 and T8) and two in intermediate systems known as low-input (T4 and T5). They were compared to four other systems (T1, T2, T3 and T6) managed conventionally. After literature reviews, we hypothesized that the yield differences observed between the different systems are explained by nitrogen fertilization (H1) and by weed competition (H1'). Also, the calculation of the nitrogen nutrition index (NNI) allowed us to evaluate the nitrogen nutrition status of each treatment for each season. While the weed biomass measured gave us information on the level of competition for nutrient resources. The results showed that nitrogen fertilization is indeed the factor that best explains the yield differences observed between treatments. However, due to good weed management, weed competition did not significantly influence yields under either conventional, organic or low-input systems. Moreover, the legume precedents offer alternatives to overcome the problem of nitrogen deficit faced by the last two systems mentioned above.
Le projet System-Eco+ a proposé d’étudier, sur le dispositif SOERE ACBB de INRAE des Hauts-de-France, 4 systèmes de culture, deux en agriculture biologique (AB) (T7 et T8) et deux en systèmes intermédiaires dit à bas intrants (T4 et T5). Ils ont été comparés à quatre autres systèmes (T1, T2, T3 et T6) gérés de manière conventionnelle. Après analyses bibliographiques, nous avons émis les hypothèses selon lesquels les différences de rendement observées entre les différents systèmes sont expliquées par la fertilisation azotée (H1) et par la compétition des adventices (H1’). Aussi, le calcul de l’indice de nutrition azotée (INN) nous a permis d’évaluer l’état de nutrition azotée de chaque traitement pour chaque campagne. Tandis que la biomasse d’adventices mesurée nous a renseignés sur le niveau de la compétition pour les ressources nutritives. Les résultats ont montré qu’effectivement la fertilisation azotée est le facteur qui explique le mieux les différences de rendement observées entre les traitements. Toutefois, grâce à une bonne gestion des adventices, la compétition de celles-ci n’influence pas les rendements de manière significative, que l’on soit en agriculture conventionnelle, en AB ou en systèmes à bas intrants. Par ailleurs, les précédents légumineuses offrent des alternatives pour pallier au problème de déficit azoté affrontés par les deux derniers systèmes susmentionnés.
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