Common-pool resource management and risk misperceptions
Gestion des ressources communes et perception erronée des risques
Résumé
We study a dynamic model of common-pool resource management in which agents have different (mis)perceptions about the probability of a regime shift. We show that differences in risk misperceptions and the pre-and post-shift resource quality levels have a first-order effect on the noncooperative policy. Regarding the efficiency benchmarks, these differences have no effect on the cooperative solution under a paternalistic social planner. However, they do have a first-order effect on the populist cooperative solution, even when agents are on average unbiased. A tragedy of the commons problem arises at the aggregate population level, but not at all sub-population levels. From the point of view of policy instruments, a uniform quota policy would be optimal, while either a uniform or a differentiated tax policy would not be.
Finally, policies aimed at correcting misperceptions have an ambiguous effect on welfare as it depends on certain characteristics (resource quality levels, population structure).
Nous étudions un modèle dynamique de gestion des ressources communes dans lequel les agents ont des perceptions différentes de la probabilité d'un changement de régime. Nous montrons que les différences de perception du risque et les niveaux de qualité des ressources avant et après le changement de régime ont un effet de premier ordre sur la politique non coopérative. En ce qui concerne les critères d'efficacité, ces différences n'ont aucun effet sur la solution coopérative dans le cadre d'un planificateur social paternaliste. Cependant, elles ont un effet de premier ordre sur la solution coopérative populiste, même lorsque les agents sont en moyenne impartiaux. Le problème de la tragédie des biens communs se pose au niveau de la population globale, mais pas à tous les niveaux de sous-population. Du point de vue des instruments politiques, une politique de quotas uniforme serait optimale, tandis qu'une politique fiscale uniforme ou différenciée ne le serait pas. Enfin, les politiques visant à corriger les perceptions erronées ont un effet ambigu sur le bien-être, car celui-ci dépend de certaines caractéristiques (niveaux de qualité des ressources, structure de la population.