A biogeochemical approach for the evalution of a distributed hydrological model in a mixed land-use catchment
Comparaison de modélisation hydrologique distribuée et de modèle de mélange biogéochimique pour connaître les contributions aux écoulements dans un bassin versant péri-urbain
Résumé
Distributed hydrological models are promising tools for the representation of flow contributions at the outlet of a peri-urban catchment, but there are difficulties for the validation of the results. Biogeochemical mixing models are other tools that can decompose the discharge according to vertical (e.g. groundwater, surface runoff) or spatial
contributions (e.g. linked to land-uses). The confrontation of both approaches appears to be effective for validating the results of a distributed hydrological model. This method is applied to the Ratier catchment, a sub-catchment of the Yzeron and a study site for the “Observatoire de Terrain en Hydrologie Urbaine” (OTHU) and the national
research infrastructure “Observatoire de la Zone Critique: Applications et Recherche” (OZCAR), in order to evaluate the results of the J2000P distributed hydrological model. The stream discharge measured at the outlet of the Ratier catchment and of the Mercier sub-catchment was decomposed with both models, according to seven
“sources” associated to different land uses (forest, grassland, agriculture), an aquifer, a sewage system and two different types of surface runoff. These decompositions ere applied to “mixed” water sampled at the Ratier and Mercier outlets under contrasted hydrological and meteorological conditions: 6 hydrological events and 26 surface
water samples collected during dry periods. The confrontation of both approaches revealed clear differences between the contributions simulated by the hydrological model and those estimated from the mixing model. Based on those results, we proposed practical solutions for improving the J2000P model. This study clearly demonstrate the interest of using biogeochemical data to evaluate and improve a distributed hydrological model.
Les modèles hydrologiques distribués sont des outils prometteurs pour représenter les contributions à l’exutoire d’un bassin versant péri-urbain, mais sont associés à des difficultés dans la validation des résultats. Les modèles de mélange biogéochimiques permettent également de décomposer le débit selon des contributions verticales (e.g. souterrain, surface) ou spatiales (e.g. liées aux différentes occupations du sol). L’objectif de cette étude est de confronter ces deux modèles pour évaluer les résultats simulés par un modèle hydrologique distribué. Cette approche couplée est appliquée au modèle hydrologique distribué J2000P, mis en oeuvre sur le bassin versant du
Ratier, sous-bassin versant de l’Yzeron dans l’ouest Lyonnais et site d’étude de l’ « Observatoire de Terrain en Hydrologie Urbaine » (OTHU) et de l’infrastructure de recherche nationale « Observatoire de la zone Critique : Applications et Recherche » (OZCAR). Les débits aux exutoires du Ratier et de son sous-bassin du Mercier ont été décomposés selon les deux approches et selon sept « sources » associées à des occupations du sol (forêt, prairie, agriculture), un aquifère, un réseau d’assainissement et deux types de ruissellement de surface. Ces décompositions ont été effectuées pour des eaux de « mélange » échantillonnées aux exutoires du Ratier et du Mercier dans des conditions hydrologiques et météorologiques contrastées dont 6 événements hydrologiques et 26 prélèvements par temps sec. La confrontation des deux modèles a révélé des différences significatives entre les contributions simulées par le modèle hydrologique et celles estimées à partir du modèle de mélange. Des pistes d’amélioration du modèle J2000P sont apportées sur la base des résultats obtenus. Cette étude a clairement démontré l’intérêt d’utiliser des données biogéochimiques pour évaluer des résultats d’un modèle hydrologique distribué.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
---|