Genetic diversity of the west European honey bee (Apis mellifera mellifera and A. m. iberia). II.Microsatellite loci
Diversité génétique de l’abeille ouest européenne (Apis mellifera mellifera et A. m. iberica). II. Locus microsatellites.
Résumé
The genetic variability and differentiation of west European honey bee populations (Apis mellifera mellifera and A. m. iberica) have been investigated using 11 microsatellite loci. These two subspecies are characterised by a lower genetic variability than most other studied subspecies and several tests are indicative of a recent increase of the population size. Moreover, the genetic profiles are rather homogeneous from southern Spain to Scandinavia. French populations are more or less introgressed (a few percent up to 57 %) by genes from the north Mediterranean lineage which provides most of the imported queens. The inferred percentage of introgressed nuclear genes is generally well correlated with the proportion of alien mitochondrial deoxyribonucleic acid (mtDNA) haplotypes detected in the same populations. The level of introgression is the main source of genetic distances among populations. When introgressed genes are disregarded, however, populations cluster in two groups which correspond to both subspecies (iberica and mellifera), giving full support to the taxonomy of this lineage.
La variabilité génétique et la différenciation entre populations a été étudiée pour 11 locus microsatellites dans 15 populations de l’abeille ouest européenne. Les deux sous-espèces qui constituent ce rameau (Apis mellifera mellifera et A. m. iberica) ont une variabilité génétique plus réduite que la plupart des autres populations étudiées avec les mêmes outils moléculaires et plusieurs tests statistiques sont révélateurs d’une réduction récente de leur effectif. De plus, les profils génétiques des populations sont très comparables, du sud de l’Espagne à la Scandinavie, Les populations françaises sont plus ou moins introgressées (de quelques pourcentages jusqu’à 57 %) par des gènes de la lignée nordméditerranéenne, les races ligustica et carnica étant les principales sources de reines importées. Le pourcentage de gènes nucléaires provenant de ces races est généralement équivalent à celui des haplotypes détectés dans les mêmes populations. Les degrés différents d’introgression sont la principale source de la distance génétique observée entre les populations ouest européennes ; cependant, lorsque ces gènes sont retirés, les populations se regroupent en deux ensembles qui correspondent aux deux sous-espèces (iberica et mellifera). Ce résultat apporte donc un soutien génétique à la taxinomie de cette lignée.
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