Environmental profiles of dairy and meet cattle farms in Organic farming : a lesson from the CedABio project
Profils environnementaux des exploitations d'élevage bovins lait et viande en agriculture biologique et conventionnelle : enseignements du projet CedABio
Résumé
The environmental impact of 100 cattle farms were calculated using the live cycle assessment method by 22 research and development partners within the CedABio project. The nitrogen balance excess from Biological farms was lower than of conventional farms (-57 and 37 kg N/ha AA resp. milk and meat farms), as was energy consumption (less than 17% per liter of milk and 24% per kilo of meat). On the farm scale, eutrophisation, acidification, contributions to warming impact and biodiversity were also reduced from 10 to 59% for each ha of AA. With the dairy or beef fodder systems, the difference between biological and conventional production was less important per unit of product. Measurements on soil nitrogen residues during drainage seasons on experimental farms (Mirecourt in Milk systems (88) and Thorigné d'Anjou in beef production (49)), confirmed that biological systems are less risky for leaching at a farm scale but also shows the interest on continuing the measurements of gas losses.
Les indicateurs d’impacts environnementaux empruntés aux démarches d’analyse de cycle de vie sont évalués sur cent fermes bovines biologiques et conventionnelles dans le cadre du projet CedABio associant des partenaires de la recherche et du développement. A structure d’exploitation comparable, la plus grande autonomie des systèmes biologiques se traduit par de moindres niveaux d’excédents azotés sur l’exploitation (-57 et -37 kg N/ha SAU hors fixation symbiotique et déposition atmosphérique respectivement en lait et en viande) et une meilleure efficacité énergétique avec des consommations inférieures de 17% par litre de lait et 24% au kilogramme de viande. A l’échelle de l’exploitation, les impacts environnementaux sont ainsi systématiquement plus faibles en agriculture biologique ramenés à l’unité de surface (-10% à -59% selon les impacts) mais en se focalisant sur l’atelier animal (émissions du troupeau et des surfaces dévolues à son alimentation) les écarts par unité de produit sont moindres. Les mesures sur sites expérimentaux, à l’INRA de Mirecourt en lait (88) et à la ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou en viande (49), confirment le lien entre moindre excédent de bilan azoté et moindre risque pour l’eau, globalement, à l’échelle de l’exploitation. Mais elles soulignent la nécessité de poursuivre les travaux de mesures sur les pertes gazeuses dans les systèmes. L’étude détaillée des flux azotés au sein de l’exploitation montre la nécessité de travailler sur le long terme, notamment en agriculture biologique où les systèmes de culture sont souvent basés sur des rotations longues valorisant l’azote organique et les fixations symbiotiques d’azote.
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