A simple method for breeding wireworms of the genus Agriotes under controlled conditions
Une méthode simple pour élever des larves de taupins du genre Agriotes en conditions contrôlées
Résumé
Wireworms, the larvae of click beetles (Coleoptera: Elateridae), damage a wide range of important crops such as maize or potatoes, and are notorious soil dwelling pests worldwide. Because of damage upsurge since 15 years, mainly due to wireworms in the genus Agriotes, understanding their ecology and the factors influencing their pest potential have become a key issue in crop protection. Usually, bioassays to test control methods against wireworms are performed with larvae collected in the field. As infestations are difficult to predict, the provisioning is difficult. Moreover, Agriotes species are difficult to differentiate at larval stage whereas their biological cycle and harmfulness are potentially different according to the environmental conditions and their larval instar. In this context, we have developed a protocol to breed wireworms of Agriotes obscurus, A. lineatus and A. sputator. When using this method, a large number of larvae can be produced for bioassays.
Dans cet article, nous décrivons une méthode pour élever des larves de taupins du genre Agriotes en conditions contrôlées. Depuis une quinzaine d’années, nous observons, en France et en Europe, une recrudescence de dégâts principalement dus aux larves de taupins du genre Agriotes (coléoptère, Elateridae). La compréhension de leur écologie et des facteurs influençant leur nuisibilité est devenue un enjeu clé de la protection des cultures. Actuellement, les solutions de lutte contre les taupins sont généralement testées sur des larves collectées au champ. Cela est problématique pour plusieurs raisons, premièrement, les infestations étant difficiles à prévoir, l’approvisionnement en larves peut s’avérer incertain. Mais surtout, les espèces d’Agriotes sont très difficiles à différencier au stade larvaire. Ceci est un problème majeur car leur nuisibilité diffère potentiellement selon les espèces. Enfin, des tests faits sur des individus prélevés au champ posent un problème de variabilité inter-individuelle en comparaison de larves produites en élevages avec des conditions standardisées. C’est dans ce contexte qu’a été développé un protocole pour élever des larves de trois espèces (A. obscurus, A. lineatus et A. sputator). En utilisant cette méthode, un nombre suffisant de larves peut être produit, avec un effort limité, pour des essais biologiques.
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