Mon stage consiste à compléter un simulateur parcelle/troupeau de manière à le rendre capable de gérer la mémoire spatiale et, ainsi, de fournir un premier prototype complet et opérationnel. Le simulateur PARIS modélise l’interaction entre une prairie et un troupeau de ruminants le pâturant. Afin de simplifier ce modèle, il a été divisé en plusieurs sous-modèles : le modèle végétal gère la dynamique de la végétation, répercute les défoliations et fournit au modèle animal les informations dont il a besoin. Ce dernier met à jour l’état physiologique de l’animal et gère ses prises de décision . Enfin vient s’ajouter le sous-modèle social qui permet de gérer les interactions entre les animaux. Ce dernier sera le cœur de mon travail. Mon stage s’est décomposé en plusieurs étapes. J’ai tout d’abord analysé le simulateur en l’état, installé une documentation grâce à l’outil Doxygen et réalisé quelques modifications qui améliorent la lisibilité et optimisent le programme. J’ai ensuite mis à jour la visionneuse de façon à ce qu’elle accepte les sorties actuelles du simulateur et qu’elle puisse afficher plusieurs trajectoires. J’ai de plus créé une interface pour cette dernière. Enfin, j’ai intégré la mémoire spatiale au simulateur telle qu’elle avait été implémentée puis je l’ai améliorée afin qu’elle respecte au mieux les observations in situ. Chacune de ces étapes a d’abord été modélisée avec la norme UML puis implémentée sous Linux avec le langage C++ ou JAVA dans le cas de l’interface. A l’heure actuelle, mon travail n’est pas entièrement fini. En effet, l’oubli et l’exploration ont été conceptualisés mais non implémentés. L’objectif de mon stage sera donc atteint fin septembre.