Large White genetics in organic farming: influence of temporary crating of sows during the farrowing period on piglet survival
La génétique Large White en élevage biologique : influence du blocage temporaire des truies autour de la mise bas sur la survie des porcelets
Résumé
We studied effects of housing type around farrowing on the performance of Large White sows, with comparison of two groups genetically similar. In one batch (n = 4 per parity), pairs of sisters were inseminated with the same boar. One sister was 100% free to move in its individual pen during the maternity period (L), while the other was restricted to a crate around farrowing (B). The 24 pairs of sisters were evaluated over their first 3 parities. Causes of piglet death, resource allocation, piglet growth and sow behaviour were analysed. Prolificacy tended to increase between the 1st and 3rd litter in B sows (P = 0.06). The piglet survival rate 48 h after farrowing varied from 75-88%. Mortality occurred until weaning, resulting in an overall survival rate of 64-75%, which did not differ among the 3 parities. Survival rate varied greatly among parities and between sows and sisters. The number of piglets weaned in parity 1 was higher in L sows than in B sows. In parity 2, prolificacy was higher in B sows than in L sows (16.8 vs 14.4 live born piglets, respectively; P = 0.01), but the survival rate that tends to differ between the two groups (60.2% vs 69.7%, respectively; P = 0.10) led to equivalent litter sizes at weaning (9.9 vs 9.6, respectively; P = 0.68). Sows that were more maternal after the return of their piglets on day 1 had higher litter survival to weaning, especially those that underwent temporary peripartum restraint (in B sows: 82% for those showing maternal behaviour vs 68% for the others; P = 0.02).
Nous avons étudié l’effet du type de logement autour de la mise bas sur les performances de truies Large White, par la comparaison de deux groupes génétiquement similaires. Dans une même bande (n = 4 pour chaque rang de portée), des couples de sœurs ont été inséminées avec un même verrat. Une sœur était 100% libre de mouvement dans son enclos individuel pendant la période en maternité (L), l’autre bloquée dans une cage de contention autour de la mise bas (B). Les 24 couples de sœurs ont été évalués sur leurs trois premiers rangs de portée. Les causes de mortalité, l’allocation des ressources, la croissance des porcelets et le comportement des truies ont été analysés. La prolificité tend à augmenter entre la 1ère et la 3ème portée chez les truies B (P = 0,06). De façon globale, dans les deux groupes, le taux de survie 48 h post- mise bas variait entre 75% et 88%. Des pertes avaient lieu jusqu’au sevrage, aboutissant à un taux de survie global qui variait entre 64 à 75% et ne différait pas entre les trois rangs de portées. Une grande variabilité du taux de survie a été observée entre rangs de portée et entre truies et sœurs. Le nombre de porcelets sevrés au rang 1 a été plus important chez les truies L que chez les truies B. Au rang 2, la prolificité était plus forte chez les truies B que chez les truies L (16,8 vs 14,4 nés-vivants, P = 0,01) mais le taux de survie qui tend à différer entre les deux groupes (60,2% en B vs 69,7% en L, P = 0,10) a conduit à des tailles de portées équivalentes au sevrage (9,9 sevrés en B et 9,6 en L, P = 0,68). Les truies qui se montrent plus maternelles au retour de leurs porcelets à J1 ont eu un meilleur taux de survie de leur portée jusqu’au sevrage, notamment celles qui ont subi une contention temporaire peripartum (chez les truies B, 82% chez celles qui se montrent maternelles vs 68% chez les autres ; P = 0,02).
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