Promouvoir le génie végétal au Québec - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Sciences Eaux & Territoires Année : 2023

Promoting Soil Bioengineering in Quebec

Promouvoir le génie végétal au Québec

Résumé

In Quebec, interest in-soil and water bioengineering (i.e. the use of living plants to combat erosion) on riverbanks is growing, despite specific constraints such as ice, high wave action or sensitive clays. This article aims to identify the brakes and levers for greater use of soil and water bioengineering in Quebec, based on a workshop held in October 2022 and attended by some thirty stakeholders in the field. Four types of obstacles were identified: those linked to 1) institutional governance and regulations (for example, the complexity of certain regulations and their constant changes); 2) the perception and acceptability of soil and water bioengineering works (for example, their implementation calls into question certain uses and property rights) ; 3) project management and timing (e.g., reconciling schedules related to fish fauna and growth period of cuttings); and finally, 4) the lack of knowledge and training (as illustrated, for example, by the compartmentalization of ecological and engineering knowledge). While levers have been identified for each of these obstacles, more global levers have also been targeted, such as the development of a community of practitioners federating a motivated collective, or the writing of a technical and regulatory guide that could serve as a basic reference for the dissemination of these techniques.
Au Québec, l’intérêt pour le génie végétal (i.e. l’utilisation de végétaux vivants pour lutter contre l’érosion) sur les berges de cours d’eau est croissant, malgré les contraintes particulières comme la glace, une forte présence du batillage ou les argiles sensibles. Cet article vise à identifier les freins et les leviers pour une plus grande utilisation du génie végétal au Québec, en se basant sur un atelier qui a réuni en octobre 2022 une trentaine d’intervenants du domaine. Quatre types de freins ont été identifiés : ceux liés 1) à la gouvernance institutionnelle et à la réglementation (par exemple, la complexité de certains règlements et leurs changements constants) ; 2) à la perception et à l’acceptabilité des ouvrages (ainsi, leur mise en place remet en cause certains usages et le droit de propriété) ; 3) à la gestion d’un projet et à sa temporalité (par exemple, la conciliation des calendriers liés à la faune piscicole et à la période de croissance des boutures) ; et enfin, 4) au manque de connaissances et de formation (comme l’illustre par exemple le cloisonnement entre les connaissances en écologie et en génie). Si des leviers ont été identifiés pour chacun de ces freins, des leviers plus globaux ont également été ciblés, comme le développement d’une communauté de praticiens fédérant un collectif motivé, ou encore l’écriture d’un guide technique et réglementaire qui pourrait servir de référence de base pour la diffusion de ces techniques.
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hal-04276795 , version 1 (22-11-2023)

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Citer

André Evette, Monique Poulin, Marylise Cottet, Clémence Moreau. Promouvoir le génie végétal au Québec. Sciences Eaux & Territoires, 2023, 43 HS, pp.79-86. ⟨10.20870/Revue-SET.2023.43.7813⟩. ⟨hal-04276795⟩
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