Les fêtes sont derrière nous et avec elles le stress, et le plaisir, de proposer à ses convives une table bien garnie que l’on soit amateur de banquets dignes d’Obélix ou au contraire partisan d’une sobriété heureuse. A l’heure où l’inflation fait les gros titres, votre budget a sans doute compté pour beaucoup dans l’élaboration de vos menus. Si vous habitez en périphérie, la perspective d’affronter les bouchons vous a peut-être aussi découragé de venir chercher votre plateau de fruit de mer en centre-ville. Quelles que soient nos raisons, nous ne faisons pas tous nos courses aux mêmes endroits et n’avons donc pas la même perception de ce que certains appellent notre environnement alimentaire. Pour le dire vite : Lidl n’attire pas la même clientèle que la Biocoop et Casino pas la même que le boucher de la place Jean Jaurès et vous n’aurez certainement pas la même expérience d’achat selon que vous aurez été chez les uns ou chez les autres. Alors c’est une chose de le dire c’en est une autre de mesurer ces comportements en prenant en compte l’ensemble des facteurs pertinents pour en tirer les bonnes conclusions en termes de santé publique par exemple. C’est pourtant la tâche ardue à laquelle s’est livrée notre invitée, Caroline Méjean, chercheuse INRAE au laboratoire MoISA, elle s’intéresse aux interactions entre environnement alimentaire et comportements. Sa dernière étude publiée dans la revue Nutrition en santé publique s’intitule : Store-specific grocery shopping patterns and their association with objective and perceived retail food environments. ; en français : Modèles d’achat d’épicerie et leur association avec des environnements alimentaires de vente objectifs et perçus disponible à cette adresse : https://hal.inrae.fr/hal-04335812 Ecouter le Podcast (épisode 69) : https://podcast.ausha.co/a-l-um-la-science/69-le-paysage-alimentaire-montpellierain