Once daily milking in Lacaune dairy ewes: Synthesis of a five year study conducted in France
La monotraite quotidienne appliquée en brebis laitières de race Lacaune : synthèse de cinq années de recherche
Résumé
Several experiments were conducted for evaluating the effects of once daily milking (ODM) in Lacaune dairy ewes throughout the milking period. Milk production and composition, udder health, daily feed intake and energy metabolism were individually monitored. The effects of adopting ODM at the farm and the production region levels were also modelled. Individual milk yield was 14% lower either in adult or primiparous ewes. Milk fat and protein contents were lower and higher, respectively, when ewes were fed ad libitum; however, these parameters were almost not modified when diets were adjusted to the actual milk yield. Dry matter intake was not affected by ODM, which led to a marked positive energy balance in ODM ewes. The last was well illustrated by the metabolic profile of the ewes, showing lower body reserves mobilization in ODM ewes. The udder morphology and functioning was only disturbed during the first week of ODM, but it was rapidly recovered without associated further health constraints. At the farm level, adopting the ODM regime showed a decrease in the global farm incomes, possibly to be recovered by starting ODM in the mid-lactation or prolonging the milking period length. Further researches will be required for characterizing in a deeper way the related effects of applying ODM under different feeding and management situations at the flock, farm and regional production scales.
Une série d’expérimentations a été conduite pour mesurer l’impact de la monotraite à l’échelle de la lactation de brebis laitières de race Lacaune. La production de lait et sa composition, la physiologie et la morphologie de la mamelle, l’ingestion et le métabolisme énergétique ont été mesurés tout au long de la période de traite, du sevrage au tarissement. L’impact de la monotraite a été modélisé à l’échelle de l’exploitation et du bassin de production. La perte de lait a été de 14% chez les multipares comme les primipares. Selon la ration offerte, le taux butyreux a diminué ou a eu tendance à augmenter, alors que le taux protéique n’a pas été modifié ou a augmenté en lien avec une augmentation des protéines solubles. Les quantités ingérées n’étaient pas différentes entre brebis en traite biquotidienne et monotraite, ce qui a entraîné un bilan énergétique positif supérieur pour ces dernières. Cela s’est traduit par des taux d’acides gras non estérifiés rapidement plus bas et de leptine supérieurs. La mamelle a été perturbée dans les premiers jours de monotraite, mais a rapidement retrouvé son intégrité du fait d’une bonne plasticité sans aucune conséquence sur sa santé. Au niveau de l’exploitation, la monotraite entraîne une perte de revenu qui peut être compensée en tout ou partie par un passage en monotraite à un stade plus tardif ou un allongement de la période de traite. Des travaux complémentaires conduits à l’échelle de l’exploitation permettraient de mieux préciser les répercussions de cette pratique à ce niveau et à celui du bassin de production.
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