Husbandry interventions in suckling piglets, painful consequences and mitigation
Interventions réalisées sur les porcelets, conséquences douloureuses et mesure de réduction
Résumé
During their first days of postnatal life, piglets reared for meat production are often subjected to numerous husbandry practices that cause injury of sensitive tissues and hence are potential sources of pain. The intensity and duration of the pain engendered depend on the nature and magnitude of tissue damage. Each of these practices is carried out for specific reasons, such as preventing boar taint (castration), reducing the risk of tail biting (tail docking), limiting lesions on siblings and the sow's teats (tooth resection), improving health (injections) or identifying animals (ear tagging or notching). This chapter will discuss the rationale and methods used, the evidence of pain during and shortly after the procedure, the long-term pain consequences, the consequences for health and human-animal relationships, the current options for pain mitigation and the pros and cons of avoiding these practices completely. Solutions are emerging to minimise the industry's dependence on these practices and, when still considered necessary, to enable selection of the least painful option and best mitigate any residual pain. A better knowledge of the affective component of the pain involved in the practices as well as the establishment of standard and validated protocols of pain evaluation are needed in order to move forward and determine the best solutions from an animal welfare perspective and feasibility by farmers.
Durant les premiers jours de vie, les porcelets élevés pour la production de viande sont soumis à de nombreuses interventions qui provoquent des lésions de tissus innervés et sont donc des sources potentielles de douleur, dont l’intensité et la durée dépendent de la nature et de l’ampleur des lésions tissulaires. Chacune de ces interventions est effectuée pour des raisons spécifiques, telles que prévenir l’odeur de verrat dans la viande (castration), réduire le risque de morsure de la queue (caudectomie), limiter les lésions entre frères de portée et celles aux mamelles de la truie (épointage des dents), améliorer la santé (injections) ou identifier les animaux (tatouage, pose d’une boucle auriculaire ou entaille de l’oreille). Ce chapitre aborde le pourquoi et le comment de ces différentes interventions, les signes de douleur pendant et peu après l’intervention, la présence de douleur à long terme, les conséquences sur la santé et les relations entre l’homme et l’animal, les options disponibles pour réduire la douleur et les avantages et inconvénients de l’arrêt de ces interventions. Des solutions se dessinent pour minimiser la dépendance du secteur porcin à l’égard de ces interventions douloureuses et, lorsqu’elles sont jugées indispensables, pour permettre de choisir l’option la moins douloureuse et pour réduire autant que possible toute douleur résiduelle. Toutefois, une meilleure connaissance de la composante émotionnelle de la douleur liée à ces interventions ainsi que l’établissement de protocoles standardisés et validés d’évaluation de la douleur sont nécessaires pour progresser et déterminer les meilleures solutions en termes de bien-être de l’animal et de faisabilité par les éleveurs.
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