Modelling the dietary calcium requirement of reproductive sows and variation in dietary calcium: phosphorus ratio with performance level
Modélisation du besoin en calcium de la truie reproductrice et variation du rapport phosphocalcique des aliments selon le niveau de performance
Résumé
Due to the relative high mineral phosphate cost and the consequences of phosphorus supplied in excess on the environment, a strong trend towards improved adequacy between its supplies and requirements has been observed for a while in reproductive sows. Conversely, calcium mineral sources are relatively cheap, and the dietary calcium level is not limited by any regulation. As calcium and phosphorus interact in the digestive tract and in their metabolism, their supplies need to be balanced. Based on available literature on phosphorus (large) and calcium (scarce), a model was developed that assesses calcium requirements in reproductive sows. Due to difficulties in the assessment of the degree of bone mineralization in practice, the present version of the model cannot be used to simulate consequences of inadequate supplies of calcium or phosphorus. Phosphorus can be supplied on a digestible basis with reference to tables of nutritive values of feedstuffs, but this is presently not the case for calcium. Consequently, different hypotheses for calcium digestibility are used in the model, which will need to be updated (as well as the definition of the maintenance requirement). Given these limitations, the model is used to investigate the effect of physiological stage and productivity level (prolificacy, milk production) on the daily requirement of calcium.
Le coût élevé des sources de phosphore et l’impact d’un apport en excès de cet élément sur l’environnement conduisent à restreindre les apports en phosphore aux besoins chez la truie reproductrice. Au contraire, les sources de calcium sont peu onéreuses et, en l’absence de contrainte de teneur maximale sur cet élément, sa teneur peut être assez élevée dans les aliments. Phosphore et calcium doivent pourtant être apportés de façon équilibrée. Un modèle est proposé pour estimer en pratique les besoins en calcium de la truie reproductrice sur la base des connaissances disponibles, beaucoup plus limitées pour cet élément que pour le phosphore. Le modèle ne peut pas être utilisé pour simuler les effets d’une carence en l’apport de l’un ou l’autre minéral en raison des difficultés d’évaluation du degré de minéralisation osseuse qui conduisent à ne pas prendre en compte ce critère. Les tables de valeurs nutritionnelles des matières premières permettent de raisonner l’apport en phosphore sur une base digestible, mais ce n’est pas encore le cas pour le calcium. Une hypothèse de digestibilité est donc appliquée dans le modèle pour estimer le besoin en calcium total, qui devra être actualisée (de même que le calcul du besoin d’entretien) dès que les tables de valeurs des matières premières permettront de formuler les aliments sur la base du calcium digestible. Ces réserves étant posées, le modèle est utilisé pour quantifier le besoin en calcium selon le stade physiologique de la truie et son niveau de production (prolificité, production de lait).
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